Libos
Le nom de Libos est une déformation de l’hydro-toponyme « Arribos », que l’on pourrait traduire par « sur les rives ».
Ce toponyme est particulièrement bien choisi car le village s’est développé sur les rives du Lot et de la Lémance.
La découverte de plusieurs sépultures rapportables au Mésolithique et au Néolithique démontre la relative précocité de l’occupation humaine dans la vallée.
Les indices concernant Antiquité et Haut Moyen-Âge sont encore à découvrir mais il est probable que l’emplacement de l’actuelle cité ne resta pas innocupée, étant donné son intérêt géographique: au confluent Lot/Lémance et près d’un gué.
En 1305, le roi d’Angleterre Edouard Ier entreprend de fonder une bastide à « Arribos » pour consolider des possessions territoriales en Guyenne face à la convoitise du roi de France; projet qui avorta avec l’aggravation du conflit franco-anglais.
L’agglomération poursuit néanmoins sa croissance grâce à une intense activité portuaire facilité par une position géographique avantageuse, au carrefour du Périgord, du Quercy et de l’Agenais; grâce aussi au développement de petites industries alimentées par l’énergie hydraulique (forge, foulons...).
Au cours des siècle suivants un artisanat et un commerce dynamique s’y implantent, façonnant peu à peu le visage actuel du bourg.
Au début du XVIIIe siècle Libos a malheureusement perdu sa vocation portuaire, avec la fin de la navigation sur le Lot.
De 1896 aux années 1970, Libos fut aussi un noeud ferroviaire, à la jonction des lignes Agen-Périgueux et Agen-Cahors. Cette dernière ligne fut fermée mais la ligne Agen-Périgueux fonctionne toujours, permettant à Libos de conserver sa gare.
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